On peut selon certaine commissionnaire et transitaire multimodaux et overseas, avoir l’impression que le temps n’a pas de sens et que nous avons vécu 329 lundis d’affilée à ce stade, mais pour les chaînes d’approvisionnement, ce temps est plus crucial que jamais. Chaque jour, nous en apprenons davantage sur la manière dont la chaîne d’approvisionnement est affectée par le COVID-19, qu’il s’agisse de l’augmentation de la demande, de la diminution des heures d’ouverture dans les ports, de la fermeture d’entrepôts ou de la modification des quarts de travail pour soutenir la distanciation sociale de leurs employés.
Pour mettre les choses en perspective, tous ces changements se sont produits au cours des derniers mois.
Alors, même si cela peut sembler à des années-lumière, le troisième et le quatrième trimestre approchent à grands pas, et avec eux, les changements dans la chaîne d’approvisionnement vont se poursuivre. À quoi pouvons-nous donc nous attendre ?
Des opérations plus importantes que jamais
Vous avez peut-être remarqué que de nombreuses entreprises ont connu une croissance pendant cette période. Malgré l’incertitude et le chaos, les activités de commerce électronique ont en fait augmenté, et c’est une aubaine pour ceux qui peuvent suivre le rythme.
Il se trouve que le troisième et le quatrième trimestre sont les dates les plus importantes de l’année en temps normal : le le vendredi noir. N’importe quelle autre année, vous vous prépareriez à faire face à l’énorme augmentation de la demande ce week-end-là, et cette année sera différente dans la mesure où les poussées en ligne seront probablement plus importantes que jamais.
Pénurie de main-d’œuvre
Cette question peut vous surprendre au premier abord. Avec l’augmentation de la demande des clients et la hausse du taux de chômage, on pourrait penser que la dernière chose dont vous devez vous préoccuper est le recrutement de personnel. Détrompez-vous.
Une augmentation de la demande ne signifie pas que l’offre peut suivre, et les ports, les entrepôts et les usines ressentent déjà la pression. Les approvisionnements sont impossibles à obtenir, peu fiables et trop lents ; les entrepôts réduisent leurs heures de travail et ne reçoivent pas d’envois ; les ports voient moins de livraisons que jamais de la part de leurs partenaires internationaux et réduisent les heures de réception en conséquence. Tout cela a un effet considérable sur votre main-d’œuvre, qui sera plus difficile à trouver et à conserver.
De plus, ce n’est pas parce que le taux de chômage est en hausse que ces personnes ont l’expérience professionnelle dont vous avez besoin ou qu’elles postuleront pour travailler dans votre entreprise, votre port ou votre entrepôt – un emploi dans un entrepôt ou un port est un emploi qualifié comme un autre.
Dépendance à l’égard de la technologie
Pour être juste, la chaîne d’approvisionnement n’est pas à l’abri de la technologie. De nombreuses entreprises d’expédition et de traitement des commandes sont à la pointe de l’automatisation et des investissements logiciels. Toutefois, à l’avenir, il est probable que nous nous appuierons encore plus sur la technologie et que celle-ci sera appliquée de manière plus créative pour relever de nouveaux défis.
L’investissement dans l’automatisation et les logiciels qui peuvent contribuer à l’efficacité de l’enlèvement et de l’emballage dans les entrepôts peut aider à maintenir un personnel réduit et une distance sociale renforcée. Les logiciels de gestion des stocks peuvent être adaptés pour suivre les pénuries, les retards et les livraisons manquées (dans le pire des cas, bien sûr). Même une technologie comme la réalité augmentée peut aider les clients dans le processus de commande et réduire les retours.
Diversification et intégration
Deux tendances sont susceptibles d’émerger au cours des prochains trimestres : la diversification des fournisseurs et l’intégration verticale de la chaîne d’approvisionnement. Bien que ces idées puissent sembler opposées au premier abord, elles ont le même objectif : atténuer les risques. Si simplifier votre chaîne d’approvisionnement pour avoir le moins de fournisseurs possible peut être plus efficace et vous faire économiser de l’argent sur les frais d’expédition, cela signifie que si ce fournisseur tombe en panne, toute votre entreprise peut en pâtir.
Au lieu de cela, nous verrons une diversification de la chaîne d’approvisionnement, une dépendance à l’égard de plusieurs fournisseurs, de sorte que si une expédition est retardée, il y en a d’autres qui peuvent la remplacer, et l’impact sur la chaîne d’approvisionnement n’est pas aussi dramatique. Nous pourrions même assister à une sur-commande pour compenser les chocs futurs, au lieu d’autres stratégies de commande plus légères comme le juste-à-temps (JAT).
Nous verrons aussi probablement un investissement dans les fournisseurs locaux – plus la chaîne d’approvisionnement est courte, moins elle est sensible aux chocs internationaux. Même si les fournisseurs locaux sont plus chers, ils sont aussi plus fiables, et les matériaux n’ont pas à être traités dans un port international ou à passer par les douanes.
En même temps, un autre moyen de réduire les risques est de prendre en charge une plus grande partie de la chaîne d’approvisionnement. Nous verrons probablement des investissements dans l’intégration verticale et des expériences visant à absorber certaines des étapes de la chaîne d’approvisionnement. En supprimant autant d’étapes que possible, vous atténuez le risque inhérent à la confiance accordée aux autres fournisseurs. Par exemple, les entreprises peuvent envisager de se procurer leurs propres matériaux ou d’internaliser la gestion de leurs commandes.
Le mot de la fin : Risque
Le risque est dans toutes les têtes ces temps-ci, et la chaîne d’approvisionnement va en subir les conséquences. Bien que les opérations allégées et la réduction des coûts soient généralement au premier plan des préoccupations, il sera plus judicieux de dépenser un peu plus pour surmonter les difficultés dans les mois (et peut-être les années) à venir. Les gens veulent se sentir en sécurité, et les propriétaires d’entreprises ne sont pas différents.
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